jeudi 27 décembre 2012

Mon parapluie et moi

Mon parapluie et moi, c'est une histoire toute jeune, une histoire qui commence. Comprenez, nous nous sommes rencontrés il y a à peine 2 jours au pied de mon sapin.

Pour moi, ce fut une évidence, je l'ai vu et  j'en suis tombée amoureuse. Pour lui, ce fut un peu différent, je le sens dans la distance qu'il impose entre nous. Jusqu'à présent il ne s'est pas laissé employer, paraitrait-il que monsieur refuse d'être utiliser au soleil, que monsieur n'est pas un parapluie facile et que monsieur ne s'expose que les jours de pluie ! Que faire ? Mon parapluie a du caractère et je l'aime comme ça.
Mon parapluie est transparent et pourtant tellement stylé. Quand je le vois, je trouve qu'il me ressemble un peu (en plus plastique et plus métallique tout de même). Et si ce n'est pas le cas, alors il me va bien au teint. Mon parapluie est long, spatieux et quand je l'ouvre, je me dis qu'Audrey Hepburn aurait pu le porter dans My Fair Lady. Or, moi, j'adore Audrey Hepburn, j'adore My Fair Lady alors j'adore mon parapluie.
C'est bien simple, ce parapluie, je l'aime tant que je n'attends qu'une chose : la pluie. Je me suis surprise, hier soir, à envier les passants qui passaient (c'est leur boulot que voulez-vous) sous mes fenêtres et surtout sous une belle pluie à grosses gouttes. Dieu que mon parapluie aurait été joli, décoré de gros pois d'eau. Je l'entendais presque dans l'entrée, murmurant "prenons la poudre d'escampette, allons tâter de la mouillette !".
Mon parapluie, je le sais, va devenir un ami, immense j'y caserais facilement une maman et 2 bouts de chou luttant contre les éléments les soirs d'école et de garderie.
Sans doute se fera-t-il ennemi, parfois, dans le métro bondé ou avec 2 loustics et un sac cabas, mais ne pardonne-t-on pas tout aux êtres si poétiques ?
Mon parapluie, c'est un cadeau de mon T'chéri qui me rappelle à quel point il me connaît bien. Derrière ce parapluie, c'est lui qui se cache, le monsieur qui vise toujours juste. Merci mon T'chéri, dis-moi, n'aurais-tu pas un lien de parenté avec le père noël pour en avoir un peu de sa magie ? 

Et vous, au pied du sapin, un cadeau coup de coeur ?
Bonne semaine post-noël à tous et à très vite !!!

dimanche 23 décembre 2012

Brèves #23

Et voilà, me revoilà !

Il y a quelques temps Wan a vu les photos du noël précédent. Il y avait beaucoup, beaucoup de cadeaux au pied du sapin : - Maman, cette année, il y aura beaucoup moins de cadeaux sous le sapin - Ah bon ? pourquoi ? (Est-ce qu'il a compris que je trouvais que l'année dernière trop de trop avait tué le trop et que j'en avais touché un mot au père noël ?) - Parce que cette année, on a été beaucoup moins sages que l'année dernière avec Deuz... Voilà, voilà, mon fils de 4 ans est lucide. Cette semaine, mon sèche-linge m'a encore lâchée, ça faisait longtemps et c'est toujours au bon moment. Juste quand je voulais retenter la propreté avec Deuz par exemple. Dieu que ça m'énerve ! Cette semaine, j'ai attendu que quelque chose n'arrive pas, quelque chose est arrivée et ça me rend profondément mélancolique...Cette semaine, Wan et Deuz ont plus ri ensemble qu'ils ne se sont chamaillés. Ca m'a fait un bien fou parce que cela faisait longtemps que cela n'était pas arrivé.Vendredi, Deuz est encore revenu avec une griffure de la garderie. La structure étant fermée pour les vacances de noël, on va laisser passer, mais si à la rentrée, je retrouve encore mon fils griffé, c'est moi qui sortirais les griffes !  Ce matin, Wan m'a fait une grimace et m'a dit "c'est ma tête, Maman. Je suis têt-u !!! Je suis têtu, têtu, têtu et c'est comme ça !". Merci mon fils, c'est bizarre, je n'avais pas encore remarqué ?! Aujourd'hui, nous sommes à un jour et demi de noël, et je vous souhaite de joyeuses fêtes... 

Joyeux noël à tous et à très vite !

samedi 22 décembre 2012

Jeux de mains, jeux de vilains

Une bataille de polochons oui, mais attention ! 

Clique donc sur l'image pour savoir de quoi que je parle !

Parce que de nos jours, un polochon trop agressif et paf, vous voilà avec les pompiers sur le dos. Alors bon, peut-être que ça donnera des idées à certaines pour faire rappliquer des camions entiers de pompiers chez elles, mais mesdames attention à l'excès de polochons ou de pompiers ! 
En tout cas, moi en m'imaginant les minots se faire saper leurs batailles de polochons par une escouade de pompiers, les imaginer évacuer en pyjama tard le soir, ça m'a occasionné une sacrée barre de rire. Et comme j'suis très altruiste, j'ai décidé de partager avec vous. 

Bonne nuit à tous et à très vite !

mercredi 19 décembre 2012

Greffe de vie

Il y a quelques semaines, ce fut mon anniversaire. Comment ça je ne les fais pas ? Bande de petits flatteurs, vous ne connaissez même pas mon âge ! Bref, ce n'est pas le sujet. En allant chercher mon courrier, j'ai eu le plaisir de découvrir plusieurs missives qui m'ont toutes touchée. Et puis, il y en avait une qui était là et qui ne me souhaitait rien. Pourtant, j'ai trouvé que recevoir pour mon anniversaire ma carte de donneuse d'organes, c'était bien joli et que cela me rappelait que moi, moi, moi, d'accord mais le reste de l'humanité, c'était bien aussi (ou presque mouarf !). 


Dans ce genre de cas, on se fend toujours d'une petite histoire expliquant comme on est touché par telle association ou telle fondation parce que soi-même ou un membre de son entourage a vécu ce besoin : besoin d'un rein, besoin d'un cœur, besoin de cornée... Et bien, non, je n'en ai pas eu besoin, je ne connais personne qui n'en ai jamais eu besoin et pourtant, cela fait bien longtemps que je me sens touchée. Peut-être que j'ai bouffé trop d'épisodes d'Urgences étant petite, peut-être me dis-je que si je meurs pas trop vieille et pas trop en mauvaise santé, je voudrais au moins que cela serve à quelque chose. Les raisons sont sûrement nombreuses, le résultat est là, je suis pour le don d'organes et pour l'affirmer clairement, j'ai demandé mon "passeport de vie" auprès de la fondation Greffe de Vie. Le T'chéri et vous tous qui me lisez du coup, vous êtes témoin de ce désir et c'est bien là le nerf de la guerre. Il est en effet important en ce qui concerne le don d'organes d'affirmer son refus (il y a une liste pour cela) ou de faire savoir à son entourage ou de manière claire, sa volonté de donner ses organes (à sa mort, je vous rassure, voyons). Pour s'affirmer, un petit geste tout simple, commander son passeport de vie auprès de la Fondation Greffe de Vie. C'est gratuit et la petite carte arrive 3-4 semaines après la demande. 
Bref, si vous aussi vous vous sentez touchés par cette cause, c'est par ici

Bon mercredi à tous et à très vite !

dimanche 16 décembre 2012

Il est revenu le temps des Brèves... #22

Cette semaine, j'ai vraiment décidé que ce blog avait encore des choses à dire. La bonne résolution d'avant 2013, c'est de laisser ce blog s'exprimer plus souvent. Vous me direz que je ne me mouille pas trop sachant que dans 7 jours, nous serons tous terrassés, fin du monde oblige. Eh bien raison de plus pour vivre ses envies jusqu'au bout. Cette semaine, Wan m'a dit "Maman, tu es très jolie en culotte" et franchement, j'ai explosé de rire. Cette semaine, Deuz m'a dit "Maman, ve t'aider", m'a en effet aidé à enfiler mes bottes en caoutchouc et franchement, j'ai été attendrie. Cette semaine, Deuz s'est encore fait griffer profondément (ce qui n'était pas arrivé depuis cet été), par un autre gamin de la halte-garderie et je me suis dit que de nos jours, il faudrait aussi que la société prenne en charge le coupage des ongles des tout-petits puisque certains parents ne trouvent pas nécessaire d'y avoir recours. Et cela m'a mis en colère... Cette semaine, j'ai couché 2 fois Wan sans lui lire d'histoires et je me suis dit qu'il était temps que les vacances arrivent pour lui comme pour moi. Cette semaine, ma meilleure amie a vécu une histoire de fou avec Darty et j'ose dire sur ce blog que leur service après-vente est vraiment lamentable ! Cette semaine, je me suis demandée pourquoi l'année dernière j'avais le temps d'écrire pour le blog, pourquoi l'année dernière je ne m'endormais pas le soir sur mon canapé à 22h et je me suis rendue compte que l'année dernière mes enfants faisaient encore la sieste. Ah l'année dernière, c'était le bon temps ! Cette semaine, j'ai quand même écrit 2 articles et du coup, j'ai eu l'impression d'être une héroïne des temps modernes. Cette semaine, j'ai été de bonne humeur tout du long, ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps et ça fait un bien fou. Cette semaine, je réécris des Brèves, ça n'était pas arrivé depuis avril, le temps passe trop vite. Ce dimanche nous sommes à 9 jours de noël, suis-je pressée d'y être pour partager en famille, voir les enfants avec des étoiles dans les yeux ou ai-je envie d'étendre encore un peu le temps car je n'ai pas vu cette année passer, encore une fois ? 

Et vous quoi de neuf?
Bonne semaine à tous et à  très vite !

vendredi 14 décembre 2012

La Bête humaine

Eh oui ! Cela fait presque un an que j'en ai parlé en disant que j'allais en parler rapidement. Il est donc bien temps de s'y mettre.
La Bête humaine, La Bête humaine, qu'est-ce donc ? La suite de La bombe humaine de Téléphone, une histoire de Loup-Garou, de vampire à la sauce fantastico-sciencefictionno-moderne ? Non, non, c'est encore mieux ! C'est un roman d'Emile Zola (mais nan, faites pas la tête, je vous jure ça vaut le coup), le 17eme de la saga des Rougon-Macquart. Oui, mais je sais bien, vu comme ça, c'est pas fou-fou. On lisait ça au collège, au lycée, après on devait se cogner une fiche de lecture pour Mme Bouquin-serré ou M. Intello-gaucho et c'était vraiment une purge. Alors pourquoi donc, maintenant qu'on s'en est sorti, on devrait retourner à la mine (c'est assez zolien comme image, je trouve).
Et bien, ça tombe bien que vous me le demandiez, je n'osais pas l'amorcer ! Je vais vous le dire en 3 points (comme d'habitude).

1) Justement parce qu'on n'est plus des ados. On l'oublie mais le pauvre Mimile n'écrivait pas à l'époque juste pour le plaisir d'en fait baver à des ados boutonneux, un peu bulot et arrogants. Il gagnerait tant à être lu plus tard. On trouvait ça barbant, ses descriptions ennuyeuses, ses histoires vieillottes, mais que pouvions-nous comprendre de la nature humaine du haut de nos 14-16 ans ? Évidemment avec un peu plus de bouteille on vit des sentiments plus nuancés, on découvre nombre d'émotions cachées sur le visage des autres, dans leurs gestuelles. On est prêt, enfin, à lire Zola et son cabinet d'êtres humains : "Dès une heure et demi, bien que la citation ne fût que pour deux heures, les Roubaud étaient là. [...] Tous les deux vêtus de noir, lui en redingote, elle en robe de soie, comme une dame, gardaient la gravité un peu lasse et chagrine d'un ménage qui a perdu un parent. Elle s'était assise sur une banquette, immobile, sans une parole, pendant que resté debout, les mains derrière le dos, il se promenait à pas lents devant elle. Mais, à chaque retour, leurs regards se rencontraient, et leur anxiété cachée passait alors, ainsi qu'une ombre, sur leurs faces muettes."

2) Parce qu'il s'y passe plein de choses et qu'il est toujours passionnant de se rendre compte que les aspirations, les réactions, les émotions des êtres des siècles précédents étaient au fond bien similaires aux nôtres. Parce qu'il y a de l'amour, de l'action, du drame et qu'avec La Bête humaine, on découvre que Zola peut être le roi de l'émotion forte et le maître du pathétique : "il avait arrêté Séverine, au moment où elle allait marcher sur un bras, coupé à l'épaule, encore vêtu d'une manche de drap bleu. Elle eut un recul d'horreur. Pourtant, elle ne reconnaissait pas la manche; c'était un bras inconnu, roulé là, d'un corps qu'on retrouverait autre part sans doute. Et elle en resta si tremblante, qu'elle en fut comme paralysée, pleurante debout, à regarder travailler les autres, incapable seulement d'enlever les éclats de vitre, où les mains se coupaient." Hein que Steven Spielberg et son début de Il faut sauver le soldat Ryan peuvent aller se rhabiller niveau trash ! Ou encore : "on avançait avec d'infinies précautions, chaque débris à enlever demandait des soins car on craignait d'achever les malheureux ensevelis, s'il se produisait des éboulements. Des blessés émergeaient du tas, engagés jusqu'à la poitrine, serrés là comme dans un étau, et hurlant. On travailla un quart d'heure à en délivrer un, qui ne se plaignait pas, d'une pâleur de linge, disant qu'il n'avait rien, qu'il ne souffrait de rien et, quand on l'eut sorti, il n'avait plus de jambes, il expira tout de suite, sans avoir su ni senti cette mutilation horrible, dans le saisissement de la peur. Toute une famille fut retirée d'une voiture de seconde, où le feu s'était mis : le père et la mère étaient blessés aux genoux, la grand-mère avait son bras cassé; mais eux non plus ne sentaient pas leur mal, sanglotant, appelant leur petite fille, disparue dans l'écrasement, une blondine de trois ans à peine, qu'on retrouva sous un lambeau de toiture, saine et sauve, la mine amusée et souriante. Une autre fillette, couverte de sang celle-ci, ses pauvres petites mains broyées, qu'on avait portées à l'écart, en attendant de découvrir ses parents, demeurait solitaire et inconnue, si étouffée, qu'elle ne disait pas un mot, la face seulement convulsée en un masque d'indicible terreur, dès qu'on l'approchait."

3) Parce que c'est un roman tout à fait dans l'air du temps. Il y est question de jalousie, de vénalité et... de tueur en série. Oui, ce cher Émile, précurseur des précurseurs  nous pond là un vrai livre sur la nature d'un tueur en série. Bien sûr, Freud n'était pas encore passé par là (ni Jung, ni Lacan et tous leurs potes) mais tout de même notre cher Mimile n'avait pas tout faux quand il entrait dans la tête du tueur (Émile Zola profiler, on aura tout lu sur ce blog, je vous jure). Cette plongée au cœur de la pulsion, dans l'intérieur de celui qui veut tuer, c'est bien à la sauce de nos obsessions actuelles et avec l'écriture de Zola en plus on ne va quand même pas bouder notre plaisir : "Malgré sa fatigue écrasante, une activité cérébrale prodigieuse le tenait vibrant, dévidant sans cesse le même écheveau d'idées. Chaque fois que, par un effort de volonté, il croyait glisser au sommeil, la même hantise recommençait, les mêmes images défilaient, éveillant les mêmes sensations. Et ce qui se déroulait ainsi, avec une régularité mécanique, pendant que ses yeux fixes et grands ouverts s'emplissaient d'ombre, c'était le meurtre, détail à détail. Toujours il renaissait, identique, envahissant, affolant. Le couteau entrait dans la gorge d'un choc sourd, le corps avait trois longues secousses, la vie s'en allait en un flot de sang tiède, un flot rouge qu'il croyait sentir lui couler sur les mains. Vingt fois, trente fois, le couteau entra, le corps s'agita. Cela devenait énorme, l'étouffait, débordait, faisait éclater la nuit. Oh ! donner un coup de couteau pareil, contenter ce lointain désir, savoir ce qu'on éprouve, goûter cette minute où l'on vit davantage que dans toute une existence !"

Je ne briserai pas le suspens parfait mis en place par Zola en vous révélant si notre aspirant tueur résistera ou cédera à ses pulsions. Je vous laisse également découvrir avec quelle beauté Émile peut nous conter la vie et la fin d'une locomotive plus humaine que certains êtres humains, les sentiments nobles d'une brave fille garde-barrière ou encore la monomanie implacable de son beau-père.

Bonne lecture à tous et à très vite !

jeudi 13 décembre 2012

Pouxit xf VS. Apaisyl poux

Lecteur-trice, tu arrives peut-être ici parce que l'envahisseur a passé les portes, que dis-je, les cheveux de ton chez toi. 
Le mini-pouce que tu as couvé, materné (paterné), mouché, langé, aimé, chéri, a eu l'outrecuidance de ramener chez toi des invités dont tu te serais bien passé ! 
Crrr, crrrr, excuse, Lecteur-trice, je fais une pause grattage, c'est psychosomatique. Je disais donc : l'infâme a ramené des Poux ! Bien sûr, tu aurais bien envie de le déshériter mais 1) il y a plus urgent à faire et 2) c'est interdit par la loi française (A croire que Napoléon avait des poux et voulait protéger ses arrières). Dans la difficile lutte anti-poux qui t'attend, plusieurs produits s'offrent (pour un bras et un oeil) à toi. 
Attention, je te précise tout de suite que ceci n'est pas un article sponsorisé (enfin, si les marques citées se sentent l'envie de faire un ban bourguignon rien que pour moi, elle ont le droit) . Nan, je dis ça parce qu'il y a un an tous mes blogs préférés de l'époque ont cédé aux sirènes de l'Apaisyl. A force de bouffer de l'article sponsorisé, j'avais fini par en acheter avec l'impression que la tête me grattait (psychosomatique, again !). Quand j'ai appris que le Wan avait des poux (parce qu'il y en avait un, le fêlon, qui avait migré de sa tête à la mienne et que la coiffeuse en le découvrant m'a rappelé comme le ridicule ne tue pas.), j'ai pensé à mon Apaisyl qui m'attendait gaillardement chez moi. Mais j'ai aussi pensé que l'Apaisyl s'emploie avec un peigne fin et que penser le passer dans mes cheveux s'assimilerait à attendre qu'une poule nous révèle le sens de la vie. En un mot comme en cent, j'ai le cheveu bien trop frisé pour ce genre de technique. 
J'ai donc filé à ma pharmacie préférée où l'on m'a vendu 2 bouteilles de Pouxit (rapport à mes cheveux qui étaient très longs, rapport au pou dans ma tête qui avait empêché la coiffeuse de me couper les cheveux. CQFD). Et après ? Et après ? Après Pouxit et Apaisyl se sont menés une terrible bataille pour gagner mes faveurs et c'est à moi qu'il est donné de vous narrer leurs exploits. 

1er round : Pouxit dans mes cheveux, Pouxit dans les cheveux du Wan.
Le produit se pose sur cheveux secs, c'est un peu gras mais ça ne sent pas fort et, surtout, pas mauvais (j'avais des souvenirs affreux de l'odeur des produits anti-poux d'antan). On laisse poser 15 minutes, on se shampouine ensuite la tête avec son shampoing habituel, on rince fortement et le pou, ses potes, sa femme et ses mômes sont normalement exterminés, terrassés, caput et tutti quanti ! 
Et en effet, en shampouinant la tête du Wan, je découvre les cadavres de mes ennemis jonchant le champ de bataille et ses annexes (je découvre aussi qu'à la guerre, j'aurais été sans pitié car je n'ai aucune compassion mais uniquement un grand dégoût pour les viles bestioles). 
Fola/Pouxit : 1 ; les poux : 0.

2eme round : Apaisyl et les cheveux du Wan (oui, tu notes que j'ai lâchement abandonné la prunelle de mes yeux au chapitre des bancs d'essai). 

Je décide d'effectuer des tirs préventifs sur le crâne du Wan et lance une grand opération, nom de code : Apaisyl
Je shampouine la tête du Wan à l'Apaisyl, temps de pose 15 minutes. La texture est un petit peu collante (mais alors très, très légèrement) mais dans l'ensemble cela ressemble à une lotion lambda. En terme d'odeur, elle est plus prononcée que celle de Pouxit mais ce n'est désagréable, il y a quelque chose du réglisse tout en arrière-fond... Au bout de 15 minutes, on rince abondamment par 2 fois et on passe le peigne fin (fourni dans la boite) pour se débarasser des morts et des blessés (on ne fait pas de prisonnier, je précise). Si Pouxit est un massacre en une fois, Apaisyl est une guerre en 3 batailles afin de terrasser le pou durablement (du moins, c'est ce que dit la notice). On applique en J-0, J-7 et J-14. 
J-O : le Wan n'a rien. Evidemment puisque Pouxit a précédemment gagné sa bataille. 
J-7 : on respire ! Toujours personne sous ce shampoing, à part le Wan, of course ! 
J-14 : Arghhhh ! Enfer et damnation, le pou est revenu ! Ce qui veut dire 2 choses : 1) un copain d'école de Wan lui en refile régulièrement. Pas gloups ! 
2) Le pou s'en contrefout royalement de mon programme préventif. Le fêlon (bis) ! 
Fola/Apaisyl : O ; les poux : 1. 

3eme round : le lendemain de ce J14 durant lequel Apaisyl à lutter contre le pou, Wan se gratte encore frénétiquement la tête. Inspection faite, l'ennemi est toujours implanté. Damned (ajouterais-je bien laconiquement) ! 
Wan est sensé partir pour son cours d'éveil musical dans 45 minutes et comme j'suis du genre responsable, je ne trouve pas fair-play de l'envoyer tout pouilleux au milieu d'autres têtes blondes. Pose en 4eme vitesse du Pouxit, 15 minutes plus tard le champ de bataille est parsemé de combattants qui vont rejoindre leurs anciens camarades au fond des égouts parisiens.
Nouvelle inspection les jours suivants, Pouxit a bien travaillé. Depuis, nous touchons du bois, les poux n'ont pas réapparu (c'était il y a un mois et demi). 
Le combat a donc été gagné par K.O par Pouxit. Evidemment le produit est plus fort et donc plus abrasif mais les résultats sont là.

En terme de prévention, nous nous sommes ralliés à la cause de l'huile essentielle de Lavande. Une goutte derrière chaque oreille du Wan le matin et quelques gouttes dans son bonnet (avec bien sûr interdiction d'échanger les bonnets avec les copains et si possible d'approcher trop sa tête d'autres têtes). Pour le Deuz, qui a heureusement toujours échappé à l'invasion, quelques gouttes d'huile essentielle sur la brosse à cheveux tous les 3-4 jours semblent suffire. 
Les mesures de base après invasion sont de rigueur : 
- laver les draps et les serviettes de toilettes
- aspirer canapé, fauteuil, coussin, etc., tout ce qui a été en contact avec la tête de l'enfant et où le satané pou pourrait se cacher en attendant des jours meilleurs. 
Mais aussi les mesures auxquelles on pense moins : 
- Aspirer la voiture (le pou aime voyager, ça ne se dit pas assez !). 
- Laver les housses de siège-auto
- Ne pas oublier les doudous

J'aurais pu ne rien raconter, car selon la croyance populaire qui reste incrustée dans l'inconscient collectif, les poux s'attaquent aux gens sales. Mais comme j'adore tordre le cou au pou, euh non, aux idées reçues, je dis sans honte que oui, les poux sont passés par chez nous , et ce malgré le shampoing quotidien du Wan, mais qu'il y a moyen de les faire déguerpir avec du courage, de la patience (beaucoup), un bon aspirateur, une bonne machine à laver et avec Pouxit qui est au pou ce que la bombe A est à notre planète ! 

Bonne douche et à très vite ! 
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...