vendredi 25 mai 2012

La boite à déguisement

C'est fabuleux, c'est formidable, pour toi, chez lecteur-trice, cher heureux parent de jeunes enfants, je viens d'inventer un concept transcendant et qui te laissera sans doute plus de 10 minutes de tranquillité ! A toi donc, la douche tranquille, la lecture d'un article et demi dans Biba ou encore l'épluchage et la découpe complète de tous tes légumes du midi, la voici la voilà l'idée de la Fola, tadam, la boite à déguisement !

Alors wouala, wouala. Ici, avec les loulous on est un peu les rois de la récup'. Ils s'éclatent dans leur cuisine grâce à une vieille boite de fusili barilla et une boite d’œuf. Je ne compte pas les anciennes bouteilles de gel douche et autres vizirettes qui sont les jouets les plus prisés lors du bain (je ne vous dis pas la fête que c'est en ce moment quand Wan crée un bocal à poisson avec ma boite en plastique transparent de fleur de bain). Bien sûr, dans leurs étagères, on trouve aussi  les emballages de surprise des œufs kinder, un sac jacadi et une petite pochette cadeau de Auchan. Même notre jeu de bowling est fait avec de la récup' de bouteilles de lait (tiens, ça c'est une autre histoire que je pourrais te raconter pour les jours de pluie). Comme en plus, je fais partie de ces gens qui donnent beaucoup les vieilles sapes ainsi que celles des muchachos, voilà que juste avant ma virée direction La Croix Rouge, j'ai eu une sorte d'illumination ! Mais n'y aurait-il pas des trésors pour mes loustics, là dedans ? Beh oui, les enfants n'ont pas de vrais déguisements (à part une panoplie de Super Why offerte par le parrain de Wan). Généralement lorsqu'on veut se déguiser à la maison, c'est maquillage (pirate, clown, spiderman...) et fouille dans le placard pour voir ce qui pourrait faire office de déguisement. Alors, alors, que trouvé-je dans les sacs de don : un ancien paréo déjà donné par Tata K, une veste tie and dye plus du tout au goût du jour, quelques bonnets de noël et  moults vieux chapeau et voilà ! On fourre tout dans une boite en carton Ikéa, on crée une super surprise, un jeu entre imitation de papa-maman (enfin chez nous pour l'instant c'est surtout maman-maman) et un personnage imaginaire qui peut s'avérer très rigolo, la preuve ! 
Wan s'est transformé en empereur hawaïo-jamiroquaien ! Ciel, mais serait-il en train d'utiliser la Force ? 
La preuve que décidément avec les loustics, on peut faire du sensationnel avec du pas grand chose. 

Bon bricolage à tous et à très vite !

samedi 19 mai 2012

Maniac

Un beau jour, on rencontre un T'chéri, on se rend tranquillement compte qu'on ferait bien un petit, voire un grand, bout de chemin avec lui. On se dit qu'on pourrait passer un petit morceau de vie  avec lui, et même tant qu'on y est tout le reste. On emménage alors ensemble dans un petit nid douillet, un petit coin de paradis doux et chaud décoré avec amour, on se découvre au rythme des chabada, chabada, nos coeurs qui chabada, chabada bada... On vogue sur un océan d'amour sur lequel des baleines et des dauphins nous arrosent de pétales de roses au son du doux clapotis des vagues de l'amou-ou-ou-ou-our... Aïeuh ! Hein ? Que, quoi ? Mais arrêtez de me secouez ? Ah ?! Je dormais ? Ouaip, alors dans la vraie vie, on se lance dans la folle aventure  de la vie de couple, à la recherche de l'équilibre parfait entre routine rassurante et surprise surprenante (oui, je sais, j'ai toujours eu le sens du qualificatif percutant). On s'habitue aux petites manies de l'autre, on se débrouille pour lui en faire perdre certaines qui, décidément, sont insoutenables. On joue ce numéro d'équilibriste avec une dextérité qui nous rend fière (bah ! oui ! Y a pas de mal à se faire du bien). On a l'égo tellement au taquet que sur notre filin, on se rajoute des difficultés, des difficultés du genre nuit trop courte/régurgitations/crise du terrible two etc., en se disant qu'on les passera finger in the nose, égale à nous-mêmes en somme. Oui mais nan en fait ! Moi, je dis, j'ai signé (oui, oui, j'ai signé devant m'sieur le maire et m'sieur le curé) pour supporter les manies agaçantes d'un homme mais personne ne m'avait prévenue que je me retrouverais bientôt à supporter les manies de 3 hommes (ça se multiplie comme les petits pains ces bêtes là) !!! Oui, bel et bien 3 ! Parce que moi, lecteur-trice, je te rappelle que j'ai 3 hommes à la maison (autant dire que la bataille est rude quand on est en infériorité numérique). Un spécimen, c'est facile, deux c'est gérable mais 3 ça relève un peu de la prouesse féminine.
Alors, oui, bien entendu je suis un peu fière de leur tenir la dragées hautes, cependant, je râle. Et si je râle, c'est que chacun a ses petites manies, ses petits travers personnels, une sorte de complémentarité parfaite dans la mauvaise manie.
Chacun ses manies, m'enfin elle, elle n'a qu'à gérer les manies de son chien et elle ne connaît pas sa chance.

1) Comment j'ai épousé l'homme parfait mais non pas enfanté l'être parfait.
Eh oui ! Mesdames, le T'chéri est l'homme qui a toujours, mais alors toujours, rabattu la lunette des toilettes (oui, tu es jalouse, je sais. Je suis belle, intelligente, fichtrement drôle et en plus mon mec rabat la lunette des toilettes, on ne part pas toutes égales dans la vie, faut se faire une raison). Question ! Pourquoi donc son rejeton premier né n'a-t-il pas assimilé génétiquement cette habitude ? J'entends murmurer que ce n'est pas compliqué pour moi de la rabattre. C'est vrai. Je me dois cependant de répondre. Que celle qui ne s'est jamais assise à même la cuvette une nuit de somnolence aiguë me jette le premier rouleau de papier toilettes. Les autres, qui se souviennent encore avec une certaine émotion du contact froid (humide dans le pire des cas) en haut de leurs cuisses encore endormies, savent à quel point cette mauvaise habitude masculine manque foncièrement de savoir-vivre et d'élégance.


2) Comment finalement j'ai enfanté l'être parfait et non pas épousé l'homme parfait.
Le T'chéri, qui ne cessait de me reprocher, il y a quelques années de cela, mes chaussures trainant dans l'entrée a finalement eu gain de cause. J'ai appris à ranger mes chaussures dans leur placard. Sa victoire a été éclatante puisque j'ai même appris à mes 2 fils à ranger leurs chaussures dans le dit placard (enfin à les y enfourner, faut pas pousser quand même). Allez savoir, cette victoire a sans doute été trop éclatante , peut-être parfois faut-il savoir continuer la lutte, que sais-je ? Toujours est-il qu'à présent, le T'chéri laisse trainer ses chaussures dans l'entrée ! Et même dans le salon ou dans la chambre ! Ô formidable paradoxe de la vie de couple ! Mais voilà qu'entre en scène le P'tit Deuz qui, lui, n'en a cure. Lui a clairement assimilé génétiquement les désirs premiers de son Papa puisque inexorablement, incessamment, sempiternellement, il ramène ses chaussures à son papa pour qu'il les range. Et ceci en toute circonstance, quand le T'chéri fait sa sieste sur le canapé, pouf une redskin marron sur le coin du nez ; quand le T'chéri déjeune (en décalé rapport à son travail), pouf une repetto sur les genoux (j'attends impatiemment le jour où elle finira dans l'assiette). Bien sûr, là où cela m'amuse moins, c'est quand T'chéri absent, Deuz colle les converse encore sableuses sur l'accoudoir du canapé, qui a beau être couleur sable en reste marqué (équation bizarre sable + sable = tâche), ou dernièrement quand las de la mauvaise manie de son papa, il a mis en œuvre l'un de mes profonds fantasmes (je rappelle que le fantasme se doit de ne pas se réaliser, c'est ce qu'il y a de bon dans le principe) et à balancer l'un des godillots du pater familias dans la poubelle. La lutte est donc acharnée entre le modèle masculin qui prône la liberté de la chaussure et le modèle masculin favorisant l'évolution de celle-ci en milieu surveillé.


3) Comment j'ai épousé l'homme parfait et enfanté un être sur deux de parfait (mais avec de l'éducation, le deuxième atteindra également la perfection. Le temps et ma détermination jouent pour moi, j'en reste persuadée. Méthode coué de Maman).
Vois-tu, lecteur-trice, j'aime à penser que je suis partageuse, que j'ai souvent, parfois, à quelques occasions (rayez la mention inutile) une âme généreuse. Cependant, il y a tout de même des choses sacrées que je ne prête pas, que je ne partage pas : ma brosse à dent of course, le T'chéri évidemment, mais surtout, surtout, presque plus important que les 2 premiers (c'est le T'chéri qui va être content de lire ça), mon assiette. Oui, oui, tu lis bien, toi derrière ton écran, mon assiette. Je sais bien que c'est un choc pour toi, une révélation, mais il va falloir vivre avec ce dur constat, la Fola n'est pas totalement parfaite et peut se transformer en érinye si tu as le malheur de venir picorer dans son assiette. C'est un fait, j'ai un instinct de propriété très développé quand il s'agit de mon assiette. Évidemment, si on me le demande, gentiment c'est encore mieux, je peux donner de moi-même une partie de mon plat. En revanche, hors de question de venir piocher sans crier gare dans mon assiette, cela m'escagace au plus haut point. T'chéri l'a très vite compris et ne s'essaie jamais à cet exercice périlleux, Wan ne l'a jamais fait, sûrement un instinct de survie très développé chez lui, mais pour Deuz, il en va tout autrement. Selon le principe du "ce qui est à toi est à moi", cet enfant depuis sa diversification ne cesse de lorgner vers mon assiette. Nous avons dernièrement atteint un nouveau pallier dans sa quête d'invasion de mon assiette puisque monsieur tente, avec plus ou moins de réussite selon mon temps de réaction, de piocher directement dedans (alors même que nous mangeons la même chose) et ensuite, certainement pris d'un remord, veut par un "juste" retour des choses partager avec moi son assiette. Il essaie donc tyranniquement à tous les repas de me coller dans la bouche une cuiller baveuse et gluante gorgée de sa nourriture. Nouveau commandement donc à la maison, à la suite des tu ne tueras point et autres tu ne voleras point, j'édicte le tu ne mangeras pas dans l'assiette des autres et le tu n'enfourneras pas ta propre pitance dans la bouche de ta mère !

Épilogue
Mes cher(e)s ami(e)s, rendez-vous dans 20 ans pour savoir si j'ai réussi de manière pérenne à faire passer leurs sales petites manies à mes deux rejetons et à leur père tant que j'y suis (ouaip, il paraît que audaces fortuna juvat. Les initiés trouveront que cette citation ne manque pas de sel).  Souhaitez-moi donc bonne chance dans cette quête !

Bon week-end à tous et à très vite ! 

lundi 14 mai 2012

Politique quand tu nous tiens !

Oui, je sais bien, lecteur-trice, tu commences à en avoir assez qu'on te parle de politique. Même ici où tu pensais trouver un peu d'air frais, on t'en rebat les oreilles. Mais là, c'est même pas moi M'dame, M'sieur, c'est Wan qu'a commencé ! 

La politique selon Neumbeurre Wan ou comment nos discussions du matin sont vraiment profondes dans cette famille

- Tu sais, Maman, la France c'est en bas. 
- En bas ? 
- Oui, c'est tout en bas, en dessous. 
- Ah bon ? En bas par rapport à quoi ? 
- Tu descends l'escalier et c'est en bas, en dessous de Paris 
(Tiens, cet enfant aurait-il hérité des dons en géographie de sa mère ?!) 
- Ah mais Wan, la France c'est notre pays. Paris, Pornichet, Saint-Aubin, Compiègne (ndlf : quelques villes qu'il connait, histoire qu'il puisse situer), c'est la France. 
Le T'chéri qui, une fois n'est pas coutume, prend le petit déjeuner avec nous ajoute : 
- Et le président de la France, c'est François Hollande
- François Hooooollande, François Hooooooollande ! (Pause dans le chant, reprise du sérieux de Wan) Ah ! Mais moi, je ne veux pas que ce soit François Hollande le président. Je veux qu'on change !
(Mince, on vient juste de le faire, si on doit changer toutes les semaines, on est mal !)
- Ah bon ? Et tu veux que ce soit qui le nouveau président ? 
(Jusque là, rien d'anormal, ça fait plusieurs jours qu'il nous dit qu'il veut Maman présidente. Remarquez que si j'étais candidate, au moins, ça réglerait le problème, je saurais toujours pour qui voter !)
- Je veux que ce soit... (il se concentre, on entend presque tourner les rouages de ses petits méninges) Ni-co-las Sar-ko-zy ! 
- Ah ! Ah ! Ah ! (Il faut souligner que c'est assez rare qu'à 7h45 avec le T'chéri nous partions dans un tel éclat de rire, c'est peut-être pour cela que l'on a eu du mal à s'en remettre, on avait du mal à fermer les vannes du rire.) 
- Ah mais tu vois Nicolas Sarkozy, c'était notre ancien président, mais les français voulaient changer alors ils ont choisi François Hollande. Et dans 5 ans, peut-être qu'ils auront encore envie de changer et qu'on aura un autre président. 
- (attention réplique sarcastique du T'chéri en vue) Marine Le Pen par exemple. 
- (en choeur avec Wan) Ah nan ! Pas Marine Le Pen ! 
- Oui, c'est vrai qu'est-ce que je t'ai expliqué la dernière fois à propos de Marine Le Pen ? Ce n'est pas bien, parce qu'elle ne veut pas partager, elle veut tout garder pour elle (Fola en mode Politique pour les Nuls).
- Ah oui, et c'est pas bien, Maman, de ne pas vouloir partager ! Moi, Marine Le Pen, je la pousse avec mon sabre laser, parce qu'elle n'est pas gentille et en plus elle est trèèèèèèès moche ! 

Voilà, j'ai toujours su au fond de moi que Wan serait un grand homme et ça y est, on y est, il vient de régler le problème de l'extrême droite en France en 5 minutes et un coup de sabre laser, la vie ça peut être tellement simple parfois ! 

Bonne semaine à tous et à très vite !

lundi 7 mai 2012

Un peu lasse...

Bah oui ! C'est à peine croyable mais une Fola, ça se lasse. Bizarrement, ça pourrait se lasser parce que la voiture est en panne, le lave-linge fait des siennes, le Wan a un sale caractère et le Deuz en prend le  chemin. Ca pourrait se lasser parce qu'il n'arrête pas de pleuvoir, parce p'tit Deuz nous fait le syndrome pieds-mains-bouche, parce qu'il vient de nous péter son verre en plastique acheté il y a 3 jours ou parce que voiture en panne rime avec annulation des 3 jours en famille prévus en Normandie . Oui, ça pourrait mais ce n'est pas le problème. Non, non, le problème c'est que si on dissèque une Fola (enfin abstraitement, j'ai décidé qu'il allait encore falloir attendre de longues années avant de me charcuter le cerveau) à l'intérieur ça peut être vachemennt mais alors vachement perturbé par l'agressivité ambiante. Du coup, la campagne éléctorale version jeux du cirque avec limite lynchage en place publique du président sortant, ça a tendance à rendre la Fola aphone. Et oui, on n'y croyait plus, il y a des choses qui me font arrêter de parler ! Ce blog n'a pas vocation a milité pour un parti ou un autre. Au-delà de mes convictions politiques, je suis une féroce démocrate et une républicaine acharnée. La dernière campagne m'a donc plongée dans la morosité. Comment peut-on nous parler de débat démocratique quand on nous explique que pour être quelqu'un de bien, on doit nécessairement être de gauche. Comment peut-on nous expliquer que notre nouveau président est celui de tout le peuple français, celui du rassemblement, quand pas plus tard qu'hier, je lisais sur facebook ou entendais à la télé, dans la rue, etc. des gens énonçant que les sarkozistes sont des pétainistes, des fascistes ou même des disciples d'Hitler ? Le problème pour mon petit coeur fragile de Fola (ralala, y a des révélations dans c't'article une Fola ça a aussi un petit coeur fragille, parfois) n'est pas tant politique que le fait que l'humanité ne change pas, assoiffée de coupable, voulant clouer au pilori celui qui ne va pas dans le "bon" sens. Alors, bien sûr vous me direz de ne pas écouter, de penser indépendamment de tout ça, etc. et c'est ce que j'ai fait un maximum.  J'ai mis de côté ces querelles puériles, écouté ce que les 2 candidats proposaient comme projet et voté en conscience. Entre temps, je suis allée surfer deci delà, histoire de m'aérer les neurones, sur des blogs qui jusque là m'amusaient, dans lesquels je me retrouvais parfois, mais pas toujours, ce qui ne m'empêchait pas d'en respecter l'auteur et son avis. Et puis voilà, là aussi "c'est une honte ! Cette femme pense comme ci ! Ce journal affiche la pensée de celui-là qui ne devrait pas penser comme il pense parce que ce n'est pas à la mode 21eme siècle ! Blablabla..." Alors là, grosse vague mais alors très grosse vague de lassitude, surtout quand on m'explique qu'on écrit ce genre d'articles pour faire bouger les mentalités. Bah voyons, c'est bien connu, c'est en étant insultant envers les gens et en leur prouvant qu'ils pensent vraiment très mal (sous-entendu comment pouvez-vous être aussi arriérés, heureusement que je suis là pour vous montrer comment pensent les personnes intelligentes) qu'on va les aider à "mieux" réfléchir. La condescendance, pour moi, ne fera jamais bouger les mentalités. Ce qui explique d'ailleurs pourquoi la liste des endroits où je surfe se réduit juste là sur le côté --> (on ne pourra pas m'accuser d'incohérence au moins). Alors, je sais bien que je ne vais pas changer le monde mais franchement quand je vois l'humanité, ce qu'elle est, sa volonté sans cesse d'asseoir sa supériorité sur les autres, je n'ai plus envie d'écrire, je n'ai plus envie de communiquer, j'ai juste envie de me replier sur ma sphère personnelle, de fermer au maximum les écoutilles, et c'est fou, c'est pile ce que j'ai fait pendant un mois.  Ceci est certainement dû au fait que je suis un gros bisounours qui ne supporte pas l'agressivité. Oui, lecteur, le crois-tu je fais mon coming-out là devant toi, en vrai derrière mes habits de Fola, Groscalin, c'est moi !  

Mais je te rassure, comme tout Groscalin qui se respecte, je ne peux lutter contre mes instincts profonds et suis obligée, après des périodes d'abattements, de revenir pleine d'allant et d'ondes positives.

Bonne semaine à tous et à très vite pour de l'article plus rigolo !

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